Africa-Press – Niger. Au cours de la semaine du 16 au 22 juillet 2025, les marchés agricoles suivis à travers le pays affichent une baisse généralisée des prix moyens des principales céréales, en l’occurrence le mil, le sorgho, le maïs et le riz importé. Les replis enregistrés sont respectivement de 1% pour le mil, 2% pour le sorgho, 3% pour le maïs et 1% pour le riz importé. En glissement annuel, des diminutions très significatives ont été observées pour les produits dans leur globalité. Ainsi (-35 %) pour le mil, (-38 %) pour le sorgho, (-36 %) pour le maïs et (-28 %) pour le riz importé. Cela, est imputable à la campagne agricole précédente jugée satisfaisante dans plusieurs zones de production à l’échelle nationale et internationale.
Selon le bulletin hebdomadaire des céréales n° 807 du Système d’Informations sur les Marchés Agricoles (SIMA), le prix moyen national actuel du sac de 100 kg de mil, à l’instar de celui de la semaine précédant, accuse une légère baisse de 1% du fait d’un renforcement de l’offre suite aux opérations de déstockage élaborées par les commerçants détenant des stocks importants. Etablit à 29.129 FCFA précédemment, il descend à 28.894 FCFA. Sur le plan annuel, précise ce document, la situation demeure de plus en plus favorable aux consommateurs, du fait d’une baisse exceptionnelle de 35% par rapport à la même période en 2024, traduisant une amélioration de l’état d’approvisionnement des marchés sur les douze derniers mois. Comparativement à la moyenne quinquennale (2020–2024), le niveau actuel du prix reste inférieur de 7%.
Toutefois, ce bulletin constate que cette moyenne nationale masque des disparités régionales importantes. Le prix le plus bas a été observé à N’Guelkolo (Diffa), où le sac de 100 kg est vendu à 20.307 FCFA grâce à une bonne accessibilité et une offre localement abondante. Parallèlement, la même contenance est vendue à 45.000 FCFA, à Iferouāne (Agadez), une zone enclavée où les difficultés d’acheminement et l’éloignement géographique pèsent lourdement sur les coûts d’approvisionnement.
Dans la capitale, Niamey, les marchés suivis affichent, selon ce document, un calme relatif du côté des transactions du mil. Le prix moyen du sac reste sans changement, mais les prix de vente varient entre 27.000 FCFA et 29.000 FCFA, selon les marchés et les variétés de mil. Cette évolution reste modérée et témoigne d’une régulation relativement efficace de l’offre en milieu urbain, souvent mieux desservi en termes d’approvisionnement. Tout comme le mil, le prix moyen national du sac de sorgho (100 kg) fléchit cette semaine, selon les estimations du SIMA, passant de 25.839 FCFA à 25.358 FCFA, soit 2% de moins. Cela résulte d’une offre en amélioration progressive sur les marchés, combinée à une faible demande. Sur une base annuelle, un soulagement relatif est observé du côté des consommateurs avec une baisse exceptionnelle de 38 % par rapport à la même période en 2024. En comparaison avec la moyenne des cinq dernières années (2020–2024), ce prix défie la tendance historique en accusant une baisse notable 13%.
Cependant, ce bulletin hebdomadaire relève des écarts significatifs se présentant à travers les différentes zones du pays: un prix bas de 18.421 FCFA le sac de 100 kg pratiqué à N’Guelkolo, et un prix plafond de 40.000 FCFA à Agadez pour la même contenance. A Niamey, ajout-il, les marchés suivis affichent une stabilité du prix du sac qui se vend entre 24 000 FCFA et 25 000 FCFA selon les marchés. Cette situation reflète un bon niveau d’organisation de l’approvisionnement et une régulation efficace du marché urbain.
A la suite d’un déstockage commercial accru depuis les différentes sources d’approvisionnement du Niger, le SIMA explique que cette céréale abonde sur les marchés nationaux cette semaine. Ceci n’est pas sans conséquence sur le prix moyen du sac de 100 kg qui descend notablement de 3% passant de 26.965 FCFA à 26.159 FCFA. Mis à part ce prix moyen national en baisse, des écarts évidents sont observés à travers les différentes régions du pays. Le prix le plus bas (20.000 FCFA/ le sac de 100 kg), a été pratiqué sur le marché d’Affolé et le prix le plus élevé atteignant 39.000 FCFA a été présenté sur le marché d’Agadez. À Niamey, indique le bulletin de la semaine du 16 au 22 juillet 2025, les marchés suivis présentent un prix moyen en baisse de 2 % par rapport à la semaine précédente. Les prix oscillent actuellement entre 23.000 FCFA et 25.000 FCFA, en fonction des marchés et de la variété de maïs. Cette évolution souligne la bonne dynamique d’approvisionnement dans les zones urbaines, généralement mieux connectées au réseau de distribution.
Quant au riz, le bulletin hebdomadaire des céréales n° 807 explique que celui importé accuse également un recul du prix moyen national de son sac de (50 kg) qui est passé de 25.864 FCFA à 25.632 FCFA, soit 1% de moins que précédemment. Cette situation, reflète un circuit commercial bien structuré par les autorités ayant permis de sécuriser les approvisionnements, de limiter les fluctuations liées aux aléas logistiques et de maintenir une stabilité des prix au bénéfice des consommateurs. Ce document hebdomadaire remarque qu’au niveau national, d’importants écarts de prix subsistent entre les zones. Le prix le plus bas (22.000 FCFA), est observé à Gaya (Dosso), en raison de la bonne disponibilité de riz local. En revanche, le niveau le plus élevés (32.000 FCFA), a été enregistré à Iférouane.
Selon ce bulletin de la semaine du 16 au 22 juillet 2025, à Niamey, les marchés suivis affichent une hausse négligeable de 1% du prix moyen, comparé à la semaine passée, 24 000 FCFA et 25 500 FCFA sont les prix pratiqués selon les marchés et les variétés disponibles.
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