Lutte Contre La Piraterie Littéraire Par Abimbola

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Lutte Contre La Piraterie Littéraire Par Abimbola
Lutte Contre La Piraterie Littéraire Par Abimbola

Africa-Press – Benin. Nommés par arrêté N°0003/Mtca/Dc/Sgm/Ctj/Dpaf/Bubedra/Cj/Sa 094Sgg22, les 11 membres de la Commission nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques (Cnlp) ont été installés par Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la culture et des arts. C’était le mardi 20 mai 2025, à Cotonou.

Le ministre du Tourisme, de la culture et des arts a mis en place une nouvelle stratégie de pilotage, de veille et d’actions pour la lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques (Cnlp ) au Bénin. En effet, Jean-Michel Abimbola a procédé à la nomination par N°0003/Mtca/Dc/Sgm/Ctj/Dpaf/Bubedra/Cj/Sa 094Sgg22, 11 membres de la Commission nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques. Ces derniers ont été installés dans leurs fonctions le mardi 20 mai 2025. A cette occasion, l’autorité ministérielle a rappelé les principales missions assignées à cette commission. Il s’agit de conduire des réflexions prospectives sur la piraterie sous toutes ses formes ; élaborer, mettre à jour et évaluer les politiques et stratégies nationales de lutte contre ce fléau; promouvoir des pratiques vertueuses en matière de respect des droits d’auteur ; veiller à l’opérationnalisation efficace des brigades départementales de lutte contre la piraterie et valider et suivre la mise en œuvre des plans d’actions annuels de ces brigades. Sa mise en place, postule le Ministre, témoigne de l’engagement de l’Etat à renforcer la gouvernance du secteur culturel et à assurer une protection durable des droits des créateurs. « L’installation officielle des membres de la Commission nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques marque une étape décisive dans notre combat collectif pour la justice, l’équité, la dignité du travail créatif comme socle de l’essor d’une économie créative dynamique », a souligné Jean-Michel Abimbola. Selon lui, la piraterie, dans ses formes anciennes comme dans ses mutations les plus récentes, représente l’un des défis les plus complexes et les plus urgents auxquels on doit répondre avec détermination et méthode. « Les transformations structurelles et les investissements d’envergure engagés par le gouvernement depuis 2016 dans le secteur des arts et de la culture ne sauraient produire les résultats escomptés si nous n’apportons pas une réponse de taille à la lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques », a estimé le Mtca. Cela, pour insister sur cet enjeu majeur a relevé pour optimiser les résultats et effets qui découleront des chantiers engagés, notamment la structuration en cours de financement à partir des chaînes des valeurs ; l’extension des espaces de diffusion et la professionnalisation de leur gouvernance ; l’actualisation du cadre règlementaire régissant le statut de l’artiste et les diverses réformes citées par le Directeur général du Bubédra. Le secteur du tourisme, de la culture et des arts souligne le Ministre est inscrit au rang du deuxième pilier d’investissement de l’État de création de richesse et d’emplois.

Limer les ongles à la pègre à tout prix

Le ministre du Tourisme, de la culture et des arts n’entend point prendre à la légère la problématique de la piraterie des œuvres littéraires et artistiques. C’est pourquoi il exhorte les membres de la Cnlp à s’attaquer avec vigueur à la reproduction illégale et la diffusion anarchique des ouvrages dans les milieux scolaires et universitaires en ce moment où la piraterie est portée par la dématérialisation, par l’instantanéité du partage numérique, et par des réseaux parfois insaisissables, qui dépossèdent les artistes de leurs droits et sapent les fondements économiques de la création. Pour lui, il s’agira de mener également de mener une action concertée et proactive sur la toile, en partenariat avec les principales plateformes (YouTube, Facebook, TikTok, Instagram, etc.) pour identifier, signaler et faire retirer rapidement les œuvres musicales, cinématographiques et audiovisuelles utilisées sans autorisation. « Cette lutte doit s’accompagner d’une sensibilisation des créateurs, des utilisateurs et des intermédiaires numériques, ainsi que d’un renforcement du cadre légal et des mécanismes de sanction contre les infractions liées au piratage. », a avancé l’autorité ministérielle. Cela implique, détaille-t-il, la mise en place de systèmes de protection des droits numériques, le traçage intelligent des œuvres ou les empreintes numériques, ainsi que le recours à l’Intelligence artificielle pour détecter automatiquement les contenus diffusés illégalement sur les plateformes numériques. « Votre mission est éminemment stratégique. Elle requiert clairvoyance, rigueur, engagement et sens élevé de l’intérêt général. Vous êtes appelés à être les sentinelles de la création, les artisans d’un environnement protecteur et équitable pour tous ceux dont la vocation est de penser, de concevoir, d’écrire, de créer et de transmettre », a indiqué le Mtca aux membres Cnlp. Après leur installation, le président de la commission sera élu parmi les représentants des sociétaires du Bubédra, tandis que le directeur général du Bubédra assurera le rôle de rapporteur.

Odi I. Aïtchédji

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