Gestion intégrée des ressources en eau­­­­­­ : plus de 2 milliards 600 millions FCFA de taxes recouvrés en 2021

Gestion intégrée des ressources en eau­­­­­­ : plus de 2 milliards 600 millions FCFA de taxes recouvrés en 2021
Gestion intégrée des ressources en eau­­­­­­ : plus de 2 milliards 600 millions FCFA de taxes recouvrés en 2021

Africa-Press – Burkina Faso. Le ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement a organisé la 1re session du comité de revue de l’année du Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE), le mercredi 25 mai 2022, à Ouagadougou.

Les ressources en eau du Burkina Faso font face à une pression croissante liée à la forte croissance démographique, au développement de certaines activités socio-économiques et aux impacts du changement climatique. Elles représentent un enjeu fondamental dans les perspectives de développe-ment du pays. C’est ainsi que le Burkina Faso a adopté la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) qui prône une gestion concertée et durable de ses ressources.

Le Programme national pour la Gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE) a été adopté dans cette vision. Le ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement a organisé la 1re session du comité de revue de l’année du PN-GIRE, le mercredi 25 Mai 2022 à Ouagadougou. Selon le président du Comité de revue, Alassoum Sori, cette session vise à faire le bilan annuel de 2021 et élaborer un outil de programmation des activités des agences de l’eau et des projets et programmes entrant dans le cadre du PN-GIRE pour l’année 2022. M. Sori a affirmé que la situation nationale explique la tenue tardive de cette 1re session ordinaire du PN-GIRE qui, d’habitude, se tient au mois de février.

«Cette situation a eu un impact négatif sur la mise en œuvre des activités du programme. En dépit des difficultés rencontrées, quelques activités majeures ont pu être réalisées », a-t-il poursuivi. Il s’agit, entre autres, de la subvention des services de police de l’eau, du recouvrement de plus 2 milliards 626 millions FCFA au titre de la Contribution financière en matière d’eau (CFE) au 31 décembre 2021, la mise en place de 2 nouveaux Comités locaux de l’eau (CLE), la réalisation de 2 200 m de diguettes filtrantes pour la protection des berges de la rivière Kou …

« Nous souhaitons donc vivement que la situation s’améliore afin que nous puissions reprendre sereinement nos activités », a-t-il déclaré. Le président du Comité de revue a, en outre, indiqué que le plan de travail 2022 prévoit 505 activités avec un budget global de plus 14 milliards 217 millions FCFA. Pour le Secrétaire permanent de la Gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE), Moustapha Congo, l’activité des services de police de l’eau a permis à un certain nombre de producteurs d’eau potable de normaliser leur production.

« Nous comptons poursuivre nos efforts pour le respect des normes en vue de garantir la santé des populations », a-t-il assuré. Le coordonnateur national du projet Eau, clé du développement durable (ECDD), Ghislain Anselme Kaboré, a précisé que ce projet a pour but d’améliorer la résilience des populations par l’accroissement des moyens de subsistance et l’accès au service d’eau, d’assainissement et d’hygiène. M. Kaboré a, en outre, présenté les 4 objectifs du projet.

Ce sont, le renforcement des agences de l’eau et des CLE, l’amélioration de la conservation des eaux et des sols au profit des populations, l’augmentation des revenus des ménages et l’amélioration de l’accès aux services de base par la réalisation d’infrastructures d’eau et d’assainissement, a souligné M. Kaboré.

 

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here