4ᵉ Congrès Sur La Gestion Des Maladies Non Transmissibles

4ᵉ Congrès Sur La Gestion Des Maladies Non Transmissibles
4ᵉ Congrès Sur La Gestion Des Maladies Non Transmissibles

Africa-Press – Burkina Faso. La Société burkinabè de santé publique a ouvert, le mercredi 26 novembre 2025 à Ouagadougou, son 4e congrès placé sous le thème: « Systèmes de santé et gestion des maladies non transmissibles (MNT) en Afrique ». Pendant trois jours, chercheurs, praticiens, universitaires et décideurs analyseront la progression des MNT et proposeront des pistes d’action pour renforcer les systèmes de santé.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Roger Nebié, directeur de cabinet du ministre de la santé et de l’hygiène publique, représentant le ministre. Il a salué un « rendez-vous scientifique majeur » réunissant des experts venus d’horizons divers sur « la légendaire terre hospitalière du Burkina Faso ».

Roger Nebié a exprimé sa gratitude aux participants ayant fait le déplacement « en dépit de toutes les contraintes ». Il a également félicité le comité d’organisation pour « sa rigueur, son engagement et son sens du devoir », estimant que ces qualités témoignent de « la vitalité de la communauté scientifique et de sa capacité à relever les défis, même dans un contexte marqué par de profondes mutations sociales et sanitaires ».

Il a rappelé que le Burkina Faso, à l’instar de nombreux pays africains, fait face à des défis sanitaires complexes: émergence et réémergence de maladies, crises sécuritaires et humanitaires, pressions sur les systèmes de santé, transition épidémiologique et nécessité de renforcer la formation, la recherche et l’innovation.

Évoquant la montée rapide des maladies non transmissibles: maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, affections respiratoires chroniques, Roger Nebié a souligné l’urgence de renforcer les capacités nationales.

Selon lui, la santé publique doit « interroger les pratiques, ajuster l’offre de soins aux besoins réels et transformer la recherche en un outil d’action concret au service de la population ».

Il a insisté sur la pertinence du thème du congrès, estimant qu’aucun progrès durable ne peut être réalisé « sans une articulation forte entre la formation, la recherche et l’action ». Cette rencontre constitue, selon lui, un espace stratégique de production de connaissances, de partage d’expériences et d’élaboration d’approches innovantes.

Au nom du gouvernement, il a exprimé sa profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement constant, ainsi qu’aux universitaires, chercheurs, enseignants, étudiants et professionnels de santé qui « œuvrent chaque jour à l’amélioration du bien-être des populations ».

Un congrès pour mutualiser les savoirs et consolider la recherche

Maxime Drabo, président du comité d’organisation, a rappelé que le choix du thème répond à « un fardeau croissant qui met à rude épreuve les systèmes de santé, particulièrement en Afrique subsaharienne ».

Il a invité les participants à capitaliser les résultats des conférences, communications, tables rondes et sessions d’expositions prévues durant ces trois jours.

Selon lui, ce congrès offre un cadre essentiel pour partager les résultats de recherche, confronter les points de vue et actualiser les pratiques: « Les connaissances évoluent constamment. Pour rester efficaces, nous devons questionner nos pratiques, soumettre nos résultats au regard critique de nos pairs et tirer profit de la diversité des expériences. »

Le programme comprend des conférences, communications scientifiques, sessions de posters, tables rondes et expositions.

Les travaux seront rassemblés dans un ouvrage du congrès, comprenant synthèses et recommandations. Celui-ci sera destiné à la fois aux chercheurs, aux responsables de systèmes de santé et aux décideurs publics, afin d’améliorer la prévention et la prise en charge des MNT.

Pour le président du comité d’organisation, ce processus est essentiel: « Les résultats de ce congrès doivent servir à améliorer les pratiques, éclairer les politiques publiques et renforcer l’efficacité de nos systèmes de santé. »

En réunissant universitaires, professionnels de santé, décideurs et partenaires techniques, le 4e Congrès de la Société burkinabè de santé publique se présente comme un moment décisif pour repenser les réponses face aux maladies non transmissibles. Dans un contexte sanitaire en mutation, l’enjeu demeure clair: transformer les connaissances produites en solutions concrètes pour renforcer durablement les systèmes de santé africains.

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