Africa-Press – Burkina Faso. Conformément aux engagements de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle, à assurer l’épanouissement de la population en matière de santé, une session d’information et de sensibilisation a été organisé sur le régime d’assurance maladie universelle. Cet atelier destiné aux professionnels de médias et de la communication, s’est déroulé le lundi 1er septembre 2025 à Ouagadougou.
Les enjeux et l’état de mise en œuvre du RAMU, la stratégie de communication et de marketing social, ont été présentés aux participants, qui comprenaient des professionnels de médias, des artistes comédiens, des communicants, des influenceurs, des bloggers etc. Avec un double objectif, les participants ont été informés et sensibilisés sur les mécanismes du RAMU.
Selon Soumaïla Gamsoré, directeur général de la CNAMU, les dépenses pour les soins supportées par chaque Burkinabè sont supérieures aux normes fixées.
Par ailleurs, le système d’assurance médicale intervient comme une aide, aux besoins de la population en matière de santé. Ainsi, tout individu assuré contribue à s’assurer une bonne prise en charge et celle des autres en cas de maladie.
« Il ressort d’un constat que chaque Burkinabè dépense beaucoup de sa propre poche pour accéder aux soins. Le système d’assurance maladie universelle vient comme un mécanisme pour contribuer à la prise en charge de chaque Burkinabè », a-t-il fait comprendre.
Au cours de cet atelier, plusieurs communications ont été menées. Notamment sur la mise en œuvre du RAMU, le cadre juridique, le panier de soins du RAMU ainsi que le processus d’immatriculation au RAMU.
Il ressort du panier de soins du RAMU, que plusieurs actes dans le cadre de la santé sont éligibles. Qu’il s’agisse des actes de médecine générale, de spécialités médicales et chirurgicales, des actes de radiologie et d’imagerie médicale, des produits de santé ambulatoire et en hospitalisation, les soins relatifs au suivi de la grossesse, à l’accouchement et aux suites de couches etc.
À cet effet, le bénéfice de prestations des soins de santé garanties dans le cadre du panier de soins, est subordonné à un paiement d’un ticket modérateur de 30%.
Pour tout enfant, la prise en charge est assurée jusqu’à 21 ans. À 26 ans si l’enfant fait des études supérieures, et, à vie si celui-ci a un handicap, qui ne lui permet pas d’exercer une quelconque profession concourant à sa propre prise en charge.
Toute personne qui souscrit au RAMU a droit à une carte d’assuré, valable au Burkina Faso et dans tout autre État couvert par les accords internationaux ou avec lequel le Burkina Faso a conclu des accords de réciprocité.
Les professionnels de l’information et de la communication comme porte-voix du régime d’assurance maladie universelle
Pour atteindre ses objectifs, la CNAMU peut compter sur les acteurs du monde de l’information et de la communication. Leurs actions concourront à maximiser l’impact et l’efficacité du RAMU à l’endroit de la population en général.
Pour le représentant du secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique, Mathurin Ouédraogo, les participants seront des « ambassadeurs du RAMU ». En effet, ils contribueront à sensibiliser et à encourager une plus grande appropriation et participation de la population à ce programme, visant à améliorer l’accès aux soins de santé pour tous, à travers les plateformes de communication et les canaux de diffusion.
À l’entendre, « plus de 256 833 personnes ont été immatriculées et 305 entreprises affiliées à ce jour ».
Au sortir de cette session, les journalistes, désormais mieux informés sur le mode de fonctionnement du RAMU ont salué l’initiative qui contribue à renforcer la transparence, la compréhension et la sensibilisation autour de ce dispositif. Leur nouvelle connaissance leur permettra non seulement d’expliquer plus clairement ces mécanismes aux citoyens, mais aussi de jouer un rôle crucial dans la diffusion d’informations précises et fiables.
« Si nous adhérons tous au RAMU, cela réduira les SOS sur les réseaux sociaux. Il permettra à chacun d’accéder aux centres de santé sans peur de ne pas pouvoir payer ou de ne pas trouver de solution. En contribuant, chaque Burkinabè pourra aussi aider d’autres, souvent sans s’en rendre compte », a confié Dafo Pélagie Diébré journaliste à Burkina infos.
Pour rappel, le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU), est une initiative visant à garantir à tous les citoyens, l’accès à des soins de santé de qualité, quels que soient leurs revenus, en réduisant les barrières financières. Il a été adopté le 5 septembre 2015, par la loi n°060-2015/CNT. Quant à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU), elle est l’organisme en charge de la gestion du RAMU, couvrant l’ensemble de la population civile, des travailleurs des secteurs public et privé ainsi que les indigents.
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