Africa-Press – Burkina Faso. C’était avec des négociations et des coups de semonce «en l’air» que les militaires français ont pu éloigner les manifestants Burkinabè qui tentaient depuis samedi d’empêcher le passage de leur convoi à Kaya, au Centre Nord du pays.
Selon les dernières informations, le gouverneur de la région de Kaya a dû s’y rendre à deux reprises pour tenter d’apaiser la situation et permettre au convoi de regagner Ouagadougou.
Il n’y a eu « aucun blessé du fait de l’action française », selon l’état-major français cité par la RFI
Les soldats français ont finalement pu quitter la ville de Kaya dans la nuit du samedi à dimanche et se dirige vers la capitale Ouagadougou.
Selon la RFI, le dernier des 60 véhicules du convoi a quitté le site du stationnement à 1h20.
Les manifestants auraient tenté de pénétrer sur le site où sont stationnés les camions. Cela a incité la gendarmerie burkinabé à utiliser des gaz lacrymogènes après que l’armée française eut tiré des «tirs de sommation en l’air».
Quatre personnes ont été reçues au service des urgences. « Ces quatre personnes ont été blessées par balles », a affirmé une source médicale à la RFI.
Cependant, l’état-major des armées françaises soutient de son côté qu’il n’y a eu « aucun blessé du fait de l’action française ».
Nous y reviendrons.
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