Africa-Press – Burkina Faso. Les gouvernants de la Confédération des États du Sahel (AES) multiplient les actions visant à consolider leur communauté, tant institutionnellement que dans les secteurs de la vie socio-économique. C’est dans cette marche que le Premier ministre malien, le général de Division Abdoulaye Maïga, a présidé le samedi 20 septembre 2025, à Bamako, la cérémonie d’ouverture de la session ministérielle du Forum sur le développement de l’Agriculture dans l’espace de la Confédération des États du Sahel (AES).
L’espace AES dispose, foi de ses dirigeants, de ressources considérables: des terres fertiles, des cours d’eau, d’importantes sources d’énergie, et constitue l’un des plus grands réservoirs de ressources minières au monde. Pour le Premier ministre malien donc, ce forum représente une occasion précieuse de synchroniser les priorités nationales et confédérales avec les réformes structurelles et les actions intégrées nécessaires au développement de l’agriculture, pilier central de la souveraineté alimentaire, politique, économique et sociale.
De ce fait, perçue plus qu’une réunion technique, cette rencontre de Bamako se veut un cadre de réflexion destiné à renforcer les politiques agricoles et à mutualiser les atouts des pays membres de l’AES. « Les thématiques abordées par les experts portent notamment sur l’harmonisation des politiques agricoles, les investissements communs dans le secteur, la sécurité alimentaire, ainsi que la recherche et la formation agricoles. C’était également l’occasion pour le Premier ministre d’inviter à la mise en lumière des recommandations issues des travaux des experts, tenus à Bamako, sur l’opérationnalisation du pilier développement. Elles portent sur le lancement du processus d’élaboration de la Politique agricole commune de la Confédération, l’établissement des bases pour un protocole additionnel sur le développement rural, l’identification et l’harmonisation des filières agricoles entre les pays membres et le renforcement des échanges ainsi que des actions de mutualisation entre les départements responsables du développement rural », relaie le service de communication de la Primature du Mali.
Cette session, organisée par les ministères en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, se tient sous le haut patronage du chef de l’Etat malien, président en exercice de la Confédération AES, le général d’Armée Assimi Goïta, et sous la présidence du Premier ministre malien, le général de Division Abdoulaye Maïga.
Elle connaît la participative effective d’experts et personnalités burkinabè, avec à leur tête, le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou Dicko.
Cette initiative arrive également dans un contexte où les autorités burkinabè sont de plain-pied dans l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, avec pour ultime objectif de parvenir à la souveraineté alimentaire à l’horizon 2025. Plusieurs chantiers sont donc lancés dans ce sens, et la détermination affichée.
D’ailleurs, au moment où s’ouvre la rencontre de Bamako avec la participation de son ministre délégué, le commandant Ismaël Sombié, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, qu’on identifie au terrain, arpente les localités de l’intérieur du pays, aux côtés des producteurs et acteurs du domaine.
Une volonté au plus haut niveau de l’Etat, le secteur agro-sylvo-pastoral étant considéré au Burkina, pour diverses réalités, comme le fondement du développement socio-économique.
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