Le ministre tchadien de la Réconciliation annonce l’institution d’une journée de la paix au Tchad qui sera célébrée le 12 février

Le ministre tchadien de la Réconciliation annonce l'institution d'une journée de la paix au Tchad qui sera célébrée le 12 février
Le ministre tchadien de la Réconciliation annonce l'institution d'une journée de la paix au Tchad qui sera célébrée le 12 février

Africa-Press – Burkina Faso. Le Tchad s’inspire du modèle de la Réconciliation de la Côte d’Ivoire. Après avoir pris part à la célébration de la 26 ème édition de de la journée de la paix qui s’est tenue hier à Duékoué dans l’Ouest du pays, une forte délégation tchadienne conduite par Abderraman Oulam Allah, ministre de la Réconciliation a été reçue ce jour par Kouadio Konan Bertin dit KKB, ministre de la Réconciliation.

Au cours de cette rencontre le ministre tchadien s’est réjoui de l’expérience ivoirienne en matière de réconciliation et a annoncé l’institution d’une journée de la paix dans son pays qui aura lieu le 12 février de chaque année, car cette date représente pour le peuple tchadien la première guerre civile du pays.

Quant à Kouadio Konan Bertin, il a déclaré que c’est le Président de la république qui est l’architecte de la Réconciliation en Côte d’Ivoire. Il estime que les africains doivent être capables eux-mêmes de résoudre leurs problème. Le ministre ivoirien a enfin assuré ses hôtes que son pays continuera toujours pour faire en sorte que ce modèle puisse se perfectionner, aller de l’avant et garantir une paix définitive et durable au peuple.

«On est venu, parce qu’on a été frappé, émerveillé par le modèle ivoirien de réconciliation nationale et surtout la grande capacité que les ivoiriens ont eu pour réconcilier, unir le peuple ivoirien. Cette capacité de résilience pour la paix. Et un modèle pour les africains. Je viens juste de passer comme ministre de la réconciliation nationale, je voudrais que mon action soit une action réussie et quel modèle peut mieux nous inspirer que le modèle ivoirien . En venant ici , en allant dans la région des montagnes pour voir comment les gens ont accepté le pardon et la réconciliation, cette grande ville martyr, qui est à elle seule le symbole de l’unité, du pardon , de la réconciliation nationale. Nous avons passé une journée exceptionnelle au milieu d’un peuple exceptionnel, nous en sortons, fier, ravi, que les africains sont capables de résoudre eux mêmes leurs problèmes et d’inspirer d’autres africains pour qu’ils puissent résoudre leurs problèmes, voilà un peu la raison pour laquelle, je suis venu avec une forte délégation et nous repartons le cœur rassuré et voir que ce pays que j’admire personnellement. je tiens surtout à féliciter le leadership du président Ouattara qui est un homme que j’ai toujours admiré, que je trouve en lui, un réconciliateur et un bâtisseur de la nation. Bâtisseur sur tous les plans, pas seulement bâtisseur de route, pont, mais bâtisseur de l’unité. Voilà la raison qui m’a amené dans ce pays. A la décision que nous avons prise c’est de faire la même chose que vous. La journée de la paix et de la réconciliation est une grande décision. Le 12 février représente pour le tchadien la première guerre civile au Tchad et il faut que tout ca soit validé par les plus hautes autorités du Tchad et qu’il soit accepté. Pour l’instant nous sommes dans l’enthousiasme de l’action et nous nous sommes livrés de bon cœur au peuple ivoirien. Il va en dire que ce n’est que le début et nous allons continuer ensemble avec le ministre. Nous allons continuer le combat pour la paix et la réconciliation», a déclaré, Abderraman Oulam Allah, ministre de la Réconciliation tchadienne.

«Vous avez entendu, les propos du ministre tchadien de la Réconciliation venu du Tchad avec une forte délégation pour dit-il venir s’inspirer du modèle ivoirien en matière de réconciliation. Il n’y a pas meilleur hommage. Je l’ai toujours dit et je le redis, l’architecture de notre réconciliation, c’est le chef de l’Etat, c’est le Président de la République, Alassane Ouattara. Si l’on reconnait de très loin, les mérites de notre système de réconciliation, toute la gloire revient au chef de l’Etat. En même qu’il a évoqué la question de la coopération sud-sud. Je ne connais pas un seul d’entre nous qui ne soit pas jaloux de la souveraineté de son pays. Les africains doivent être capables maintenant de régler par eux-mêmes, soit individuellement, soit collectivement leurs problèmes. Parce que nous engagés dans sur le même continent dans une communauté de destin. Et aucun d’entre nous ne prendrait plaisir de voir un autre sombrer. Donc, il va s’en dire que les mois å venir, les années à venir, nous devons mettre en place une solidarité agissante entre ministères. De sorte que le Tchad copie sur la Côte d’Ivoire ce qui est bon, et nous aussi en retour, nous puissions copier sur le Tchad, ce qui est bon. De cette façon, nous allons ensemble survivre pour que le continent rayonne et que l’Afrique puisse compter. Tout ce qu’on peut dire, c’est de dire merci. Leur visite et tout ce que nous avons entendu de si beau nous met la pression. Si quelqu’un estime que vous faites bien et qu’il veut copier sur vous, ça vous met la pression. Ça veut dire que vous n’avez plus le droit de faire marche arrière. Vous devez continuer faire mieux. A défaut de faire mieux, maintenir le cap. La Côte d’Ivoire veut pouvoir mériter la confiance, l’estime de ses frères tchadiens et je leur ait fait la promesse que nous allons continuer toujours pour faire en sorte que ce modèle puisse se perfectionner, aller de l’avant et garantir une paix définitive et durable à notre peuple », a expliqué, Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation de la Côte d’Ivoire.

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