« Que vaut une amitié quand au moment le plus critique de ton existence, le prétendu ami refuse de nous tendre une main »

« Que vaut une amitié quand au moment le plus critique de ton existence, le prétendu ami refuse de nous tendre une main »
« Que vaut une amitié quand au moment le plus critique de ton existence, le prétendu ami refuse de nous tendre une main »

Africa-Press – Burkina Faso. Après la traditionnelle déclaration de politique générale le 19 novembre 2022, à l’hémicycle, le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambela se prête une fois de plus à l’exercice, et cette fois, il s’est agi de son discours sur la situation de la nation, ce mardi 30 mai 2023.

A l’entame de ses propos, le chef du gouvernement s’est penché sur la nature des relations entre le Burkina Faso et les autres pays. A ce niveau, il a regretté l’acte de certains partenaires qui agissent en défaveur du pays des Hommes intègres.

« Des partenaires, qui pourtant font des affaires au Burkina Faso ont refusé de nous vendre des armes. Pire, certains partenaires ont même dissuadé d’autres de le faire. Alors nous avons été confrontés à cette douloureuse question », a-t-il déploré.

Ainsi donc, Me Apollinaire Kyelem s’interroge sur la nature de ces amitiés. « Que vaut une amitié quand au moment le plus critique de ton existence, le prétendu ami refuse de nous tendre une main ». De l’autre côté, il laisse entendre que ces mêmes partenaires qui ont tourné le dos au Burkina Faso ont du jour au lendemain convoyé des quantités considérables d’armes pour voler au secours de certains pays.

Face à ces actions, le chef du gouvernement invite les Africains à s’interroger sur leur relation avec le reste du monde. En guise de solution, il appelle à la diversification des partenariats. « Nous avons compris qu’il fallait aller au besoin au-delà de l’horizon pour explorer de nouvelles pistes, non seulement pour la survie du pays, mais aussi pour l’émancipation de nos populations. Cela nous a permis de renforcer nos relations avec la Russie, la Chine, la Turquie, l’Irak, la Corée du Nord et le Venezuela ».

Il confie donc que les relations avec ces différents partenaires se font dans un climat de confiance et de respect mutuel. Pour terminer, il déclare que « l’histoire étant faite de vicissitudes, peut-être qu’un jour le Burkina Faso se soumettra encore aux dictats de quelques puissances étrangères, mais, ce sera après nous, pas avec nous ».


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