Africa-Press – Burkina Faso. L’Algérie, pourtant favorite de la compétition, a manqué son entrée dans cette CAN-2022, en concédant un triste nul face à la Sierra Leone, mardi, dans le premier match du groupe E (0-0). Les champions en titre n’ont pas trouvé le chemin du but.
Surprise à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ! L’Algérie n’a pas su trouver la faille, mardi 11 janvier, contre la Sierra Leone, pour son entrée en lice à la CAN-2022. Un match nul (0-0) qui pourrait compliquer la suite de la compétition pour les champions en titre.
Certes, l’Algérie continue son impressionnante série d’invincibilité : désormais 35 matches consécutifs que les hommes de Djamel Belmadi n’ont plus perdu. Cependant, le volcanique sélectionneur algérien n’est pas homme à se contenter de ce match nul.
Il faut dire que dès la première période, ses joueurs ont montré leur fragilité en défense. Une transmission hasardeuse d’Atal vers M’Bohli a bien failli profiter d’entrée à la Sierra Leone (2e). Puis, naïf, Mandi se laisse devancer au point de penalty par Kamara, dont la frappe manque le cadre (8e).
Sur un coup franc côté gauche, c’est ensuite Bangura qui vient placer sa tête mais elle passe à côté des cages de M’Bohli (22e).
Certes les Algériens ne sont pas dominés, loin de là. Cependant, les plus grosses occasions de la première période sont à mettre au crédit des Guerriers du désert. Pour l’Algérie, le plus gros frisson vient d’une frappe de Belaïli détournée sur laquelle les Fennecs réclament une main. Mais la VAR n’est pas de cet avis (12e).
Kamara, homme du match
En seconde période, les Algériens manquent de se faire cueillir à froid. Kamara est à la réception d’un centre venu de la gauche. Laissé seul, il peut contrôler mais sous la pression de M’Bohli et Bensebaini, il pousse à l’arraché le ballon dans le but. C’est finalement refusé pour hors-jeu (48e).
Commence alors un long siège sur le but sierra-léonais. Belaïli, Mahrez, Bensebaini… Tous vont venir buter sur un Mohamed Kamara impressionnant. Le portier sierra-léonais sort le match de sa vie, impérial sur sa ligne et dans ses sorties. Une performance qui lui vaut le titre d”homme du match, à sa grande émotion.
L’Algérie pourra blâmer l’état de la pelouse, peu propice à développer son jeu, ou encore la température élevée, pour ce match joué à 14 h. Cependant, elle vient de laisser filer deux points contre un adversaire qui ne disputait là que sa troisième CAN, sa première depuis 1996. Les Fennecs seront déjà sous pression pour leur deuxième match face à la Guinée équatoriale, dimanche, et le choc contre la Côte d’Ivoire qui conclura le groupe E la semaine prochaine.
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