Meeting du 30 avril 2025 : « Notre message a été bien entendu », affirme Razan Naaba de Kando

Meeting du 30 avril 2025 : « Notre message a été bien entendu », affirme Razan Naaba de Kando
Meeting du 30 avril 2025 : « Notre message a été bien entendu », affirme Razan Naaba de Kando

Africa-Press – Burkina Faso. Razan Naaba de Kando est un Wayiyan (soutien du président du Faso) convaincu. Il a été de tous les rassemblements de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) pour saluer et soutenir les actions du président Ibrahim Traoré. Le 30 avril 2025, il était encore de ceux rassemblés au rond-point des Nations-unies pour exprimer son mécontentement vis-à-vis des propos du général américain à l’encontre de son idole. Au mémorial Thomas-Sankara où nous l’avons rencontré, il a accepté spontanément de répondre à nos questions. Il est revenu sur le meeting du 30 avril 2025. Pour Razan Naaba de Kando, le message a été entendu.

: Parlez-nous un peu de la mobilisation du 30 avril dernier pour soutenir le capitaine Ibrahim Traoré.
Razan Naaba de Kando: La mobilisation est inédite. Nous-mêmes, en tant que chefs traditionnels, on n’a jamais vu cela. Nous disons encore merci à tous ceux qui sont sortis. Je vais aussi profiter de votre micro pour saluer tous les leaders de la CNAVC, les chefs coutumiers, qui se sont mobilisés le 30 avril 2025 pour soutenir son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré. Cette mobilisation vient en réponse aux propos mensongers d’un général américain. Je pense qu’à travers cette mobilisation, il a vu que les Burkinabè sont intègres avec, à la tête du pays, un grand leader. Le président travaille ; pourquoi de telles affirmations pour ternir son image? Quand il a pris le pouvoir, il a appelé les jeunes à l’union. Le pays tout entier est en chantier grâce à son leadership. Nous ne pouvons que le soutenir pour qu’il mène à bout tous les projets qu’il a entamés.

Quel est le message que vous avez à l’endroit de tous ceux qui ont répondu présents à votre appel le 30 avril dernier?

Je les invite à rester encore debout, unis comme un seul homme pour veiller sur le Président. Parce que le président Ibrahim Traoré a une grande vision pour le Burkina et pour toute l’Afrique. Son programme pour les cinq ans à venir parle pour lui-même. Il y a plusieurs initiatives populaires qu’il a lancées. Nous avons les unités industrielles qui sont sorties de terre. Il y a l’initiative « Faso Mêbo » qui a été lancée. Je n’oublie pas « Faso Yaar » qui est en train de renaître de ses cendres avec plusieurs innovations. Sur le plan militaire, notre capacité en armement a été doublée, voire triplée.

En seulement quelques mois, les armes que le Burkina a pu acquérir, c’est du jamais-vu. Tous les alentours de Ouagadougou sont en chantier de construction de voiries. Donc, je lance un appel à toute la population burkinabè de rester mobilisée pour accompagner le Président afin qu’il puisse poursuivre ses actions pour que notre pays retrouve son lustre d’antan. Donc, on ne peut que saluer les Burkinabè qui sont sortis sous le soleil ardent pour dire non aux propos mensongers du général américain. Leur mobilisation est la preuve qu’ils sont des « Burkinbi », des patriotes et que leur président est un Burkinbila. Le capitaine Ibrahim Traoré est un grand chef, c’est un grand leader qui n’appartient plus seulement au Burkina Faso mais à toute l’Afrique.

Pensez-vous que votre message a été entendu?

Oui, nous sommes sûrs que notre message a été bien entendu. Et quand le Premier ministre est venu nous rejoindre, et le message qu’il a donné, on ne pouvait pas contenir notre joie. Ce qu’il a dit et le message de la CNAVC, mis ensemble, ne peuvent pas passer inaperçus. Ceux à qui ils sont destinés les ont bien compris. Nous n’avons pas de doute là-dessus. Et ça, c’est aussi grâce à vous, les journalistes. Contrairement à ce que pensent beaucoup, nous saluons votre engagement et votre travail. Nous profitons de votre micro pour vous saluer, vous les journalistes, qui étiez aussi mobilisés pour donner de l’écho à cette mobilisation historique.

Que pensez-vous de la dynamique de reconquête du territoire? Est-elle bonne, à votre avis?

Oui, la dynamique est bonne et nous encourageons les forces combattantes à poursuivre leurs efforts, à intensifier les opérations de reconquête du territoire. Nous sommes avec elles, nous prions pour elles nuit et jour. Il ne faut pas se laisser distraire, ni se laisser démoraliser, car la victoire n’est plus très loin. Le Président nous a rassurés, il nous a dit que cette guerre, nous allons la gagner. Si vous constatez, il y avait des zones non-accessibles par la population. Aujourd’hui, cela est du passé. Aussi, il n’y a pas un coin au Burkina Faso où nos soldats ne peuvent pas mettre les pieds. Cela est dû au courage et à l’abnégation des forces combattantes sous le leadership du président Ibrahim Traoré. Cette guerre qui nous est imposée finira. On sait qu’il y a toujours des poches de résistance, mais tout cela va finir.

Dans les prochains jours, que compte faire la CNAVC pour accompagner cette lutte en dehors des ronds-points?

Vous savez, tout le monde est Wayiyan, mais les Wayiyans ont des responsables. La CNAVC est très large, regroupant plusieurs entités en associations. Ceux qu’on voit tous les jours dans les ronds-points, c’est des gens qui ont déserté leurs maisons, leur travail pour y être. C’est un sacrifice noble pour son pays. Ce n’est pas un sacrifice de trop. Ce que nous pouvons dire, c’est que, si on ne peut pas leur donner quelque chose, on peut au moins les accompagner avec nos prières et nos bénédictions. La CNAVC était, rien que la semaine dernière, en réunion. Je ne pourrais pas vous dire ce qui a été arrêté lors de cette réunion.

Mais ce qui est sûr, c’est que vous serez les témoins privilégiés de notre programme à venir et des actions qui seront menées en soutien au président Ibrahim Traoré. Je lance un appel à tous les Burkinabè, à tous les Africains, à rester debout, à être mobilisés, à ouvrir l’œil et le bon. Nous devons être tous des remparts pour protéger les trois leaders de l’AES. Aucune ingérence étrangère ne sera tolérée. Je lance également un appel à tous les chefs traditionnels à faire des prières et des bénédictions pour accompagner le président Ibrahim Traoré dans sa vision. Prions pour qu’il ait une longue vie.

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